L’unité GAFL développe des recherches en génétique des fruits et légumes dont l’objectif est de contribuer à la transition écologique et répondre aux enjeux d’adaptation des systèmes horticoles à la réduction des intrants de synthèse et au changement climatique. Il s’agit de faire de la diversité génétique un levier pertinent et efficace pour accroître la capacité des fruits et légumes et de maintenir une production de qualité face aux stress biotiques et abiotiques dans des systèmes agroécologiques, en synergie avec des leviers techniques complémentaires issus des autres disciplines.
La stratégie consiste à
- cibler les caractères primordiaux d’adaptation aux stress biotiques et abiotiques,
- identifier des sources de résistance,
- comprendre la fonction des déterminants de résistance dans les interactions plantes × bioagresseurs × environnements pour raisonner les associations de gènes et QTL de façon à protéger ces résistances et assurer leur durabilité.
L’ambition du GAFL est de produire des connaissances académiques de haut niveau tout en s’assurant de la finalité des résultats, en particulier pour les obtenteurs. L’unité s’appuie sur un excellent réseau de collaborations avec le CTIFL et les stations expérimentales, les semenciers privés et les pépiniéristes.
Avec un ensemble de compétences diversifiées, l’UR GAFL aborde des questions finalisées en lien direct avec les attentes de la sélection ou de la filière horticole, mais aussi des questions plus fondamentales ayant trait au fonctionnement de gènes de résistance ou de gènes déterminant la qualité des fruits.
Nos travaux de recherches s’organisent en 2 grands axes :
Résistance aux pathogènes et aux ravageurs, Diversité et Durabilité (ReDD)
Il est primordial de lutter contre les ravageurs et les pathogènes des plantes afin de réduire l’utilisation des pesticides, en utilisant des résistances génétiques et en améliorant la durabilité de celles-ci. Nous travaillons sur des plantes d’importance agronomique, dans un contexte Méditerranéen : tomate, piment et poivron, melon, pêche. Nous utilisons également la plante modèle arabidopsis. Nous mettons en place des résistances vis à vis d’une large gamme de pathogènes et ravageurs : des virus, des oomycètes, des pucerons. Nous étudions les différents types de mécanismes de résistance aux biotrophes (résistances causes par les effecteurs, perte de sensibilité aux pathogènes, résistances polygéniques).
Diversité, Adaptation, Déterminants et Intégration DADI
Les objectifs sont de mobiliser une diversité génétique large, naturelle ou induite, pour répondre aux enjeux de l’agroécologie. Augmenter la diversité génétique des espèces cultivées est un élément clé de l’agroécologie. Les pools génétiques nécessaires à la sélection de variétés adaptées à des conduites agro-écologiques sont disponibles dans les compartiments cultivés et sauvages et chez les espèces apparentées. Il faut donc développer des moyens pour contourner les barrières reproductives entre espèces, des outils analytiques pour l’emploi de cette diversité (phénotypage et génotypage) et des méthodologies pour créer du matériel de pre-breeding adapté.